La VMC hygroréglable, c’est quoi ?

Pour vivre dans des conditions saines, le renouvellement de l’air est essentiel dans un logement. Pour assurer de vivre dans une atmosphère saine, il est nécessaire de se doter d’un système de ventilation qui limite l’apparition de bactéries et qui permet de contrôler le taux d’humidité ambiant.

Découvrez ci-dessous toutes les caractéristiques de la VMC hygroréglable, ses avantages et inconvénients, ainsi que son fonctionnement.

Qu’est-ce que la VMC hygroréglable ?

La VMC hygroréglable est un système de ventilation simple flux tenant compte du taux d’humidité relative de l’espace pour y contrôler la ventilation. Ce type d’équipement a l’avantage d’être plus perfectionnée qu’une ventilation auto-réglable, que l’utilisateur doit activer de manière manuelle. La VMC hygroréglable peut être à simple ou à double flux.

Quels sont les différents types de VMC hygroréglable ?

Il existe différents types de VMC hygroréglable :

La VMC simple flux hygro type A

C’est une VMC dont le débit des bouches d’évacuation est automatisé et qui se règle selon le taux d’humidité ambiant à l’aide de capteurs.

La VMC simple flux hygro type B

Outre les bouches d’évacuation, les entrées d’air peuvent aussi être modulées en fonction de l’humidité, ce qui lui donne plus de performance.

La VMC hygroréglable à double flux

Les calories de l’air vicié sont récupérées par un échangeur thermique pour chauffer l’air entrant et elle se règle de manière automatique en fonction de l’hygrométrie.

Pour aller plus loin : Tout savoir sur la VMC Double Flux Thermodynamique

Comment installer et entretenir une VMC hygroréglable ?

L’installation de la VMC hygroréglable

Pour installer une VMC simple flux hygroréglable, il faut en premier lieu effectuer la pose des entrées d’air dans les pièces à vivre et les bouches d’extraction dans les pièces de service. Dans les espaces très vastes, il faut plusieurs entrées d’air pour qu’il y ait un apport d’air frais suffisant dans le logement.

Il est nécessaire de prévoir 1 cm d’espace en bas des portes afin que l’air se déplace. A noter que l’installation d’une VMC nécessite parfois de couper légèrement les portes intérieures de l’habitation. Ci-dessous les étapes détaillées pour procéder à cette installation :

Etape 1 : Poser les conduits d’évacuation

Il faut dissimuler les conduits dans un caisson en haut du mur ou les faire passer dans les combles non habitables du logement. Il faut noter qu’avec une VMC hygroréglable, il est nécessaire d’isoler les conduits installés dans des combles non chauffés.

Les conduits peuvent être posés de deux manières, la première étant la pose en pieuvre pour laquelle chaque bouche est reliée directement au caisson d’extraction tandis que le deuxième est la pose en branche qui consiste à raccorder plusieurs bouches à un même conduit.

Il est nécessaire de prévoir un angle large pour les changements de direction car tout étranglement entraîne la diminution du renouvellement d’air. Cela peut entraîner de la condensation à l’intérieur des conduits, ce qui favorise la prolifération de bactéries et de moisissures.

Etape 2 : Poser le système d’extraction

La seconde et dernière étape consiste à mettre en place le moteur de la VMC hygroréglable dans les combles inhabités du logement ou à défaut, dans un placard pour limiter les nuisances sonores.

Dans les combles, il faut idéalement suspendre le système motorisé au bout d’une corde afin d’en neutraliser les vibrations. Le caisson d’extraction doit quant à lui être placé dans un endroit accessible et qui lui permet de se mouvoir s’il y a des réparations à effectuer. Il faut obligatoirement que l’air impur soit rejeté à l’extérieur grâce à une sortie sur le toit.

Bien qu’il soit possible d’installer soi-même une VMC hygroréglable, il est néanmoins recommandé de faire appel à un professionnel qualifié. En effet, en cas de mauvais raccordement ou de fuite, il y a un risque de surconsommation d’électricité et de mauvaise qualité de l’air.

Un professionnel comme un artisan qualifié par exemple, a une réelle expertise du sujet et peut prodiguer des conseils précieux. En plus, il est au courant de la réglementation en vigueur laquelle impose de respecter des débits minimaux pour chaque pièce.

L’entretien de la VMC hygroréglable

Pour entretenir une VMC simple flux hygroréglable, il faut nettoyer régulièrement les entrées d’air et les bouches d’évacuation. Pour ce faire, il suffit de passer un chiffon pour enlever la poussière une fois à deux fois par an.

Pour entretenir le moteur, la démarche est moins simple et nécessite le concours d’un professionnel, ce dernier en profite généralement pour procéder à la vérification de l’état des conduits d’évacuation.

Article connexe : Le B.A-BA de la VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée) dans une maison

Quels sont les avantages de la VMC hygroréglable ?

Que ce soit en simple ou en double flux, la VMC hygroréglable permet d’avoir une atmosphère saine dans les pièces car la qualité de l’air est meilleure. En outre, cet équipement a aussi l’avantage de réduire les dépenses énergétiques par rapport à un système de ventilation auto réglable.

Il faut aussi savoir que la VMC simple flux hygroréglable, au lieu d’aspirer une même quantité d’air pendant toute la journée, régule son aspiration selon les besoins. Ainsi, elle aspire plus d’air au cours de la préparation des repas à la cuisine par exemple, et en aspire moins en milieu de journée quand les occupants de la maison y sont absents.

Une VMC double flux hygroréglable a quant à elle deux avantages principaux, notamment la régulation des débits d’aspiration grâce aux bouches hygroréglables et le réchauffement de l’air entrant par le groupe flux. En hiver, cela permet de réaliser des économies de la facture de chauffage, qui peuvent atteindre les 25%.

Article connexe : Les 3 avantages majeurs de la VMC double flux

Quels sont les inconvénients d’une VMC hygroréglable ?

La VMC hygroréglable présente quelques inconvénients dont le premier est l’obligation de nettoyer les bouches d’aération et les filtres en début et en fin de saison de chauffage.

Il ne faut pas non plus oublier que les particules de graisse issues du logement peuvent faciliter la propagation rapide d’un incendie.

En outre, l’équipement est assez bruyant à cause des flux d’air sur les bouches d’aération et la qualité de l’air diminue par rapport à une ventilation auto réglable.

Quel est le prix d’une VMC hygroréglable ?

Il y a plusieurs éléments qui influent sur le prix final d’une VMC hygroréglable, notamment son type (simple flux ou double flux) et la profondeur de l’installation.

Pour déterminer quel système est plus adapté, il faut choisir en fonction de la situation du logement et éventuellement prendre les conseils avisés du professionnel en charge des travaux.

La VMC hygroréglable type A est un système plus économique réagissant à la pression et son prix varie de 150€ et 250€ tandis que la VMC hygroréglable de type B est plus onéreuse. En effet, cette dernière dispose de meilleures performances et d’un fonctionnement plus fin qui ventile mieux et qui colle le plus possible au niveau d’humidité désiré. Son prix oscille entre 250€ à 450€.

Comment choisir une VMC hygroréglable ?

Pour choisir une VMC hygroréglable, il faut prendre en compte la situation du logement en sachant qu’elle s’installe plus facilement dans une maison individuelle qu’en appartement où il peut être difficile de concevoir une installation discrète.

Il est conseillé d’avoir des combles ou un faux plafond pour pouvoir faire passer les gaines de ventilation. Il est aussi recommandé de consulter les catalogues des fournisseurs qui sont toujours suffisamment fournis pour trouver une solution adéquate.

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